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Urbanya

Ses habitants sont appelés les Urbanyains

 

La commune se situe dans le massif du Madres, situé à l’extrémité nord-orientale de la

chaîne des Pyrénées, qui occupe une zone intermédiaire entre la région méditerranéenne

et les premiers hauts sommets pyrénéens. Il culmine au Pic de Madrès à 2 469 m d’altitude

et sa superficie est de l’ordre de 360 km². La partie centrale du massif se situe à 65 km du

littoral méditerranéen (de 55 à 78 km). La mairie d'Urbanya se situe à 880 m d'altitude.

Les communes limitrophes sont Nohèdes (par le col de Marsac), Conat, Mosset (par le col des

Vigues et la jasse du Caillau), Ria-Sirach.

 

La vallée d'Urbanya est dominée par les garrigues et maquis, offrant un paysage aujourd'hui très "naturel". Le village d'Urbanya, à l'image très montagnarde avec ses maisons couvertes de lloses, est installé en fond de vallée et entouré de terrasses plus ou moins abandonnées. La rivière d'Urbanya est le principal cours d'eau qui traverse le village avant de se jeter dans la Caillau au fond de la vallée.

Population : 51 hab

Superficie : 13,80  km2

Densité de population : 4 hab./km2


Jours et Horaires d'ouverture au public : vendredi de 9h à 16h

 

Adresse : le Village 66500 Urbanya
Tel : 04 68 96 21 48
Email : mairie-urbanya@wanadoo.fr
 

Maire : Jean Servat

Urbanya est situé entre les contreforts du massif Madres-Coronat et du Pla de Vall en So. Le village à l’architecture de schiste est implanté le long de deux franges étroites qui bordent la rivière.

 

Il n’existe à ce jour aucun vestige de l’époque gallo-romaine. Le lieu d’Urbanya est mentionné pour la première fois dans les sources en 1186 lorsque la maison du temple du Mas Deu reçoit du seigneur de Conat les « mollères de Martisac dans les limites de la vallée d’Orbanya » et les pasquiers des étangs de Nohèdes.

De cette époque date l’église romane dédiée à saint-Etienne. Le solide appareil en pierre de taille de l’abside est encore visible, alors que la nef disparaît sous l’imposante construction du XIXe siècle qui sert de presbytère. Le portail avec archivolte simple, linteau et tympan frappé d’une croix a été probablement déplacé au nord lors du remaniement de l’édifice. A l’entrée du village, les vestiges d’une ancienne construction militaire, en petit appareil de moellons, couronnent un escarpement rocheux appelé « la Roca llise ». Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, la « Vall de Conat » est rattachée à la maison seigneuriale de Paracolls après le mariage de Blanche de Conat avec Guillaume-Bernard de Paracolls. Faute de descendance mâle, la seigneurie de Conat-Paracolls réintègre le domaine

 

royal avant de passer aux mains de l’évêque d’Elne à la fin du XIIIe siècle. Le lieu de Martisac est cédé par les Templiers qui le tenaient en fief, à Pons d’Urbanya de Bagols et à Guillaume Payen d’Urbanya. Au XIVe siècle, des manses et bordes sont tenues par Bérenger de Canaveilles, Guillaume d’En et Raymond de Fuilla. Les terres et revenus sont donc morcelés pour constituer le cens de plusieurs familles seigneuriales, cependant en 1354, le seigneur de Jujols reconnait tenir en directe seigneurie du roi, les hommes et femmes d’Orbanya. Au XVe siècle la « Vall de Conat » est concédée par la reine Yolande, veuve du roi Jean 1er à Sperendeu Cardona de Villefranche, vice-conseiller du roi Martin. La maison Cardona reste longtemps en possession des terres et concède quelques manses en emphytéose contre le paiement de redevances annuelles. Au XVIe siècle, la « Vall de Conat » est érigée en baronnie, administrée par un bailli et en 1606 confiée au seigneur de Llupia à qui elle est confisquée en 1659 après le Traité des Pyrénées. Le 19 novembre 1716, une inondation emporte 50 maisons avec les greniers à blé, les meubles et les bestiaux. Il ne reste qu’une douzaine de foyers et les habitants sont réduits à la mendicité. En 1768, Paul Bonaventure d’Ortaffa, dernier seigneur de Conat, afferme ses revenus à Conat, Betllans, Nohèdes et Urbanya. En 1793, la conscription recrutent les hommes valides possédant une mule, âne ou cheval qui grossissent la troupe des engagés « volontaires » de la République pour combattre les armées espagnoles à la frontière. En 1822, Urbanya est rattachée à la commune de Ria et retrouve son autonomie en 1983.

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